Études supérieures : vos questions, nos réponses
Publication : 30 novembre 2022

L’inscription se fait via Parcoursup, la plateforme en ligne d'inscription d’admission dans l’enseignement supérieur.
Lire notre dossier : Parcoursup
Les titulaires du bac quelle que soit l’année d’obtention, âgés de moins de 26 ans, souhaitant démarrer des études supérieures ou reprendre des études en 1re année, doivent s'inscrire via Parcoursup, la plateforme d’admission dans l’enseignement supérieur.
Lire notre dossier : Parcoursup
Certaines formations sont ouvertes aux non-bacheliers. Ainsi, il n’est pas toujours obligatoire d’avoir le bac pour entrer en écoles spécialisées (beaux-arts, vente...).
La capacité en droit permet aux non-bacheliers de suivre des études supérieures juridiques.
Il est aussi possible de préparer le BPJEPS (brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) qui est proposé dans plus de 25 spécialités.
L’organisation de la licence répond au principe du droit à l’erreur réaffirmé dans le plan "Réussir en licence". La 1re année, pluridisciplinaire, permet à l'étudiant de réfléchir à ses choix d'orientation.
Les universités multiplient les initiatives pour faciliter les réorientations :
- large éventail de cours d’un même domaine au 1er semestre (S1) autorisant à intégrer n’importe quel S2 ;
- parcours prévoyant des passerelles ;
- signatures d’accords avec les IUT (instituts universitaires de technologie) comme par exemple la rentrée décalée en février en IUT ou des procédures d’échange entre les étudiants d’IUT et l’université ;
- accords avec les lycées qui ont des STS (sections de techniciens supérieurs) préparant aux BTS.
Mis à part la 1re année de licence, toutes les filières de l’enseignement supérieur sont sélectives : écoles spécialisées post-bac, BTS (brevets de technicien supérieur), BUT (bachelors universitaires de technologie), licences professionnelles (après un bac + 2), masters (après un bac + 3/ + 4) et grandes écoles (de commerce, d’ingénieurs, IEP, etc.).
La sélection peut avoir lieu sur dossier scolaire, entretien, tests, concours.
Le coût de la scolarité varie selon le statut de l’établissement.
Dans le public, les tarifs publics annuels (hors sécurité sociale et mutuelle) sont les suivants (2022-2023) :
- cursus licence : de 113 € en taux réduit à 170 € ;
- cursus master : de 159 € en taux réduit à 243 € ;
- cursus ingénieurs : de 401 € en taux réduit à 601 € ;
- cursus doctorat : de 253 € en taux réduit à 380 € ;
- études médicales et vétérinaires : de 159 € à 502 € ;
- études paramédicales : de 330 € à 1316 € selon les spécialités.
Les boursiers sont exonérés des frais d’inscription. Dans le privé, les tarifs sont fixés librement par les établissements. Enfin, certaines filières (paramédicales, arts appliqués…) supposent d’acheter du matériel spécifique.
BTS, BUT, licences professionnelles, masters, ou diplômes d’écoles spécialisées, la plupart des diplômes de l’enseignement supérieur peuvent être préparés en alternance (en apprentissage ou sous contrat de professionnalisation).
En contrepartie d’une charge de travail plus importante, la formule présente plusieurs avantages : professionnalisation plus rapide, rémunération, formation financée par l’entreprise.
Voir aussi la rubrique : Alternance
Les diplômés qui souhaitent se spécialiser ou acquérir une compétence complémentaire en 1 an préparent une licence professionnelle à l’université.
Pour atteindre un niveau d’études bac + 5, 2 possibilités : présenter les concours des grandes écoles de commerce et d’ingénieurs ; entrer en licence générale afin de poursuivre en master.
Pour remédier au fort taux d’échec en 1re année de licence, les universités prennent des initiatives afin d’assurer un meilleur suivi des nouveaux inscrits.
Elles organisent des semaines de prérentrée pour les accueillir, proposent un tutorat d’accueil, des entretiens individuels ou en petits groupes, une aide au choix des modules, une mise à niveau d’étudiants en difficulté, un enseignement de méthodologie, etc.
Des enseignants référents et des étudiants en fin de cursus peuvent aussi assurer un suivi régulier des étudiants de 1re année.
Une trentaine d’heures de cours, des colles (interrogations orales), des DST (devoirs sur table), des concours blancs. Comptez au moins 3 heures de travail quotidien en semaine, plus le week-end.
Pour tenir, il faut choisir un établissement qui correspond à ses ambitions, s’intéresser aux disciplines, regarder loin devant (les écoles, l’avenir) et savoir aussi… se détendre.
Lire notre dossier : Classes prépa
Tout dépend de l’établissement convoité ! Plus il est prestigieux, plus il est sélectif. Plus généralement, tout élève dont la moyenne tourne autour de 12/20, sans faiblesse, peut trouver une place.
Les bacheliers technologiques motivés ne doivent pas non plus hésiter à postuler aux prépas qui leur sont réservées. Elles leur permettent, grâce à un programme adapté, d’accéder à des écoles de commerce ou d’ingénieurs.
Lire notre dossier : Classes prépa
Les CPGE (classes préparatoires aux grandes écoles) préparent aux concours des écoles de commerce, d’ingénieurs, des ENS (écoles normales supérieures).
Cependant, d’autres voies existent pour intégrer une école d’ingénieurs ou de commerce : certaines sont accessibles juste après le bac, et la plupart d’entre elles organisent des concours pour les titulaires d’un bac + 2 (BTS, L2), bac + 3 (BUT, L3) ou + 4 (master 1).
D’autres grandes écoles, comme les IEP (instituts d’études politiques), sont accessibles sur dossier ou concours post-bac.
Lire notre dossier : Classes prépa
C'est très difficile : le jury est souverain pour estimer la prestation d’un candidat ou d'une candidate. Il n’existe donc ni procédure d’appel, ni possibilité d’obtenir une nouvelle correction.
Le médiateur de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation ne peut être saisi que si une erreur "matérielle" a été commise (erreur de saisie des notes, homonymie) ou lorsque le fonctionnement du jury a été irrégulier.
Grandes écoles de commerce et d’ingénieurs, IEP, écoles spécialisées et universités offrent la possibilité d’effectuer une partie de ses études à l’étranger grâce à des partenariats en Europe et dans le monde.
En théorie, il est possible de partir en Europe, avec le programme Erasmus +, dès sa 2e année d'études universitaires, mais la plupart des étudiants partent plus tard.
Un séjour d'études Erasmus s'inscrivant obligatoirement dans le cadre d'échanges entre établissements, il faut se renseigner et postuler auprès du responsable des relations internationales de l’établissement.
Voir aussi la rubrique : Partir à l'étranger
Un étudiant ou une étudiante peut bénéficier de 7 droits à bourses pendant ses études supérieures.
Le cursus licence (ou tout cursus de niveau bac + 3) ne peut donner lieu à plus de 5 droits à bourse. Au-delà, l'étudiant bénéficie de 3 droits s'il a utilisé moins de 5 droits dans le cursus licence, et de 2 droits s'il a utilisé 5 droits dans le cursus licence.
Et, avis aux indécis : il n’est pas non plus possible de faire 3 premières années de licence !
Les bourses ne sont pas accordées :
- aux fonctionnaires en activité, en disponibilité ou en congé sans traitement,
- aux étudiants ayant réussi le concours de l'internat (médecine, pharmacie ou odontologie),
- aux personnes inscrites à Pôle Emploi comme demandeurs d'emploi ou bénéficiaires d'aides à l'insertion et/ou à la formation professionnelle (sauf celles ayant signé un contrat emploi d'avenir professeur),
- aux personnes rémunérées sous contrat d'apprentissage, de professionnalisation ou en CIF (congé individuel de formation),
- aux étudiants qui suivent des cours de mise à niveau linguistique à l'étranger.